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Les Dépôts Atmosphériques d’Azote dans la Zone Maritime OSPAR pour la Période de 1990 à 2020

Récapitulatif

Les dépôts atmosphériques d’azote dans la zone maritime OSPAR pour une période de 31 ans (1990-2020) ont été calculés avec le modèle de transport de la chimie du EMEP MSC-W à une résolution horizontale de 0,1°longitude x 0,1°latitude, sur la base des données d'émission mises à jour en 2022 par le Centre des inventaires et des projections des émissions de l'EMEP. La période de 1990 à 2020 est la plus longue pour laquelle le MSC-W a effectué ce type de calcul pour OSPAR jusqu'à présent.

Les résultats des dépôts d'azote réels et normalisés en fonction des conditions météorologiques sont présentés dans ce rapport et dans les fiches de données qui l'accompagnent pour les 5 Régions OSPAR, les 24 zones économiques exclusives (ZEE) de la zone maritime OSPAR, les 25 "ZEE partielles" (ZEE divisées en différentes régions OSPAR) et les 64 unités d'évaluation COMP4 (Quatrième procédure commune). Les nouvelles définitions des unités d’évaluation COMP4 (à partir d’août 2022) ont été appliquées dans les routines d'analyse du MSC-W dans le cadre de ce contrat. La normalisation ("weather-averaging") a été effectuée à l'aide de données météorologiques pour les années 2016 à 2020.

Selon les résultats du modèle, les dépôts réels (non normalisés) d’azote oxydé étaient clairement inférieurs en 2020 à ceux de 1990 dans toutes les Régions d’OSPAR, toutes les ZEE, et toutes les unités d’évaluation COMP4. Dans le cas des dépôts d'azote réduit, on observe à la fois des augmentations et des diminutions, en fonction de la zone réceptrice considérée. Cela est principalement dû aux tendances à la baisse beaucoup moins significatives (voire absentes) observées dans les émissions d'azote réduit dans de nombreux pays. Toutefois, les dépôts d'azote total (oxydé+réduit) étaient plus faibles en 2020 qu'en 1990 dans toutes les Régions OSPAR, toutes les ZEE et presque toutes les unités d'évaluation COMP4.

Cette année, nous avons inclus une analyse des tendances des dépôts sur la période de 31 ans allant de 1990 à 2020, mais aussi séparément pour les années 1990 et pour la décennie la plus récente (2010-2020), en utilisant le test de Mann-Kendall. Des tendances à la baisse statistiquement significatives sont observées dans toutes les zones réceptrices pour l'azote oxydé, tandis que pour l'azote réduit, les zones présentant des tendances à la baisse significatives sont beaucoup moins nombreuses; certaines d'entre elles affichent même des augmentations. En général, les tendances des dépôts normalisés en fonction des conditions météorologiques sont plus significatives que celles des dépôts réels, car la variabilité interannuelle de la météorologie est filtrée.

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