Rejets liquides des installations nucléaires en 2022
Récapitulatif
Données disponibles ici: https://odims.ospar.org/en/submissions/ospar_discharges_nuclear_2022_01/
Le présent rapport annuel comporte les données de 2022 sur les rejets radioactifs liquides provenant des installations nucléaires et les tendances temporelles pour la période de 1989 à 2022. Une évaluation a été réalisée, à partir de ces informations, portant sur les rejets du secteur nucléaire, provenant des sous-secteurs suivants :
- centrales nucléaires ;
- installations de retraitement de combustible nucléaire ;
- installations de production de combustible nucléaire et installations d’enrichissement ;
- installations de recherche et de développement ;
- activités de déclassement et de gestion des déchets radioactifs hérités.
Les rejets sont notifiés au titre des activités d’alpha total, de tritium et de bêta total (à l’exclusion du tritium) et exprimés en térabecquerel par an (TBq/y).
La tendance générale en 2022 est une diminution continue de la majorité des rejets déclarés, ce qui reflète la tendance à long terme.
L’activité d’alpha total rejetée par toutes les installations nucléaires en 2022 était de 0,11 TBq, ce qui représente une baisse de 31 %, ou 0,05 TBq, par rapport à l'année précédente. Les rejets alpha annuels en 2022 ne représentent qu’environ 3,5 % du pic enregistré en 1989 et sont les plus faibles jamais enregistrés. Les rejets du sous-secteur du retraitement du combustible ont contribué à hauteur de 46 % et ceux du démantèlement à hauteur de 49 % du total global des rejets alpha en 2022, soit un total de 0,107 TBq. Les rejets alpha opérationnels de Sellafield ont contribué à hauteur de 25 % (0,027 TBq) aux rejets alpha de toutes les installations nucléaires en 2022, soit une baisse par rapport aux 30 % de 2021.
Le rejet total de tritium en 2022, d'environ 13 000 TBq, identique à celui de 2021, est inférieur d'environ 38 % au pic observé en 2004. Les rejets de tritium sont dominés par ceux du secteur du retraitement (81 % du total provenant de toutes les installations du Cap de la Hague et de Sellafield).
Les rejets d'activité bêta totale (à l'exclusion du tritium) provenant de toutes les installations nucléaires ont nettement diminué depuis 1989 et ne représentaient en 2022 qu'environ 1,3 % de ce qu'ils étaient en 1989. En 2022, les rejets d'activité bêta totale ont diminué d'environ 14 % par rapport à l'année précédente, pour atteindre environ 12 TBq, ce qui représente les niveaux les plus bas enregistrés depuis 1989. L'année 2022 a enregistré des baisses dans tous les secteurs en ce qui concerne les rejets bêta totaux.
Localisation des installations nucléaires dans les pays OSPAR rejetant directement ou indirectement dans la zone maritime d'OSPAR en 2022. Disponible ici
https://odims.ospar.org/en/submissions/ospar_discharges_nuclear_2022_01/