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Rejets liquides des installations nucléaires en 2023

Récapitulatif

Données disponibles ici:  https://odims.ospar.org/en/submissions/ospar_discharges_nuclear_2022_01/

Le présent rapport annuel comporte les données de 2023 sur les rejets radioactifs liquides provenant des installations nucléaires et les tendances temporelles pour la période de 1989 à 2023. Une évaluation a été réalisée, à partir de ces informations, portant sur les rejets du secteur nucléaire, provenant des sous-secteurs suivants :

  • centrales nucléaires ;
  • installations de retraitement de combustible nucléaire ;
  • installations de production de combustible nucléaire et installations d’enrichissement ;
  • installations de recherche et de développement ;
  • activités de déclassement et de gestion des déchets radioactifs hérités.

Rapport complet

Les rejets sont notifiés au titre des activités d’alpha total, de tritium et de bêta total (à l’exclusion du tritium) et exprimés en térabecquerel par an (TBq/y).

La tendance générale en 2023 est une diminution continue de la majorité des rejets déclarés, ce qui reflète la tendance à long terme.

L’activité d’alpha total rejetée par toutes les installations nucléaires en 2023 était de 0,12 TBq, ce qui représente une augmentation de 0,01 TBq (9 %), par rapport à l'année précédente. Les rejets alpha annuels en 2023 ne représentent qu’environ 4 % du pic enregistré en 1989 et sont les deuxièmes plus bas jamais enregistrés. Les rejets provenant du sous-secteur du retraitement du combustible ont représenté 40 % du total, tandis que le sous-secteur du démantèlement est devenu pour la première fois le principal contributeur, avec 55 % du total des rejets alpha en 2023. Tous les sous-secteurs combinés ont représenté un total de 0,117 TBq. Le plus grand contributeur aux rejets alpha en 2023 a été les rejets liés au démantèlement de Sellafield, avec 54 % du total.

Le rejet total de tritium en 2023, d'environ 12 000 TBq, représente une réduction de 7 % par rapport à l’année précédente. Les rejets de tritium sont dominés par ceux du secteur du retraitement (82 % du total provenant de toutes les installations du Cap de la Hague en France et de Sellafield au Royaume-Uni).

Les rejets d'activité bêta totale (à l'exclusion du tritium) provenant de toutes les installations nucléaires ont nettement diminué depuis 1989 et ne représentaient en 2023 qu'environ 1,3 % de ce qu'ils étaient en 1989. En 2023, les rejets d'activité bêta totale ont diminué d'environ 17 % par rapport à l'année précédente, pour atteindre environ 10 TBq, ce qui représente les niveaux les plus bas enregistrés depuis 1989.

Historiquement, les rejets bêta totaux ont été dominés par les rejets des usines de retraitement et, dans une moindre mesure, par ceux de l'usine de fabrication de combustible nucléaire de Springfields au Royaume-Uni. En 2023, la contribution du sous-secteur du retraitement (36 %) est nettement inférieure à la contribution maximale de ce sous-secteur (81 % en 2007).
La contribution des rejets liés au démantèlement en 2023 a été la plus élevée pour la première année (48 % de l'ensemble des installations). Les rejets liés au démantèlement et à la gestion des déchets historiques ou hérités se sont élevés à 4,8 TBq en 2023.

Localisation des installations nucléaires dans les pays OSPAR rejetant directement ou indirectement dans la zone maritime d'OSPAR en 2022. Disponible ici
https://odims.ospar.org/en/submissions/ospar_discharges_nuclear_2022_01/