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Les rejets radioactifs provenant du secteur nucléaire ont diminué

 

OSPAR recueille des données sur les rejets autorisés et les teneurs environnementales pour plusieurs radionucléides. Aux fins d’évaluation, OSPAR fait une distinction entre les radionucléides qui émettent des rayonnements alpha (activité alpha totale) et ceux qui émettent des rayonnements bêta (activité bêta totale).

Les rejets provenant des usines de retraitement de combustible ont diminué notablement mais demeurent la source prédominante de rejets du secteur nucléaire, représentant environ 90% de l’activité alpha totale et environ 80% de l’activité bêta totale (à l’exclusion du tritium), dans les rejets au cours de la période d’évaluation (2007–2013).

L’évaluation la plus récente révèle les progrès réguliers réalisés par les pays OSPAR dans le sens des objectifs OSPAR quant au secteur nucléaire (usines de retraitement des combustibles, centrales nucléaires, installations de recherche et de développement et fabrication et enrichissement des combustibles nucléaires. On détecte, dans 35 des 53 (66%) évaluations portant sur le secteur nucléaire, des réductions importantes des rejets radioactifs depuis la période de base (1995–2001). Aucune évaluation ne révèle une augmentation des rejets.

 

Objectifs d'OSPAR

L’objectif stratégique d’OSPAR en ce qui concerne les substances radioactives consiste à prévenir la pollution de la Zone maritime OSPAR par les radiations ionisantes, ceci par des réductions progressives et substantielles des rejets, émissions et pertes de substances radioactives, le but ultime étant de parvenir à des concentrations, dans l’environnement, qui soient proches des valeurs ambiantes dans le cas des substances radioactives présentes à l’état naturel et proches de zéro dans celui des substances radioactives de synthèse.

Descripteur de la DCSMM

L'introduction de radionucléides est identifiée comme une pression dans le cadre de Annex III.