Évaluation d’état 2022 – Herbiers de Zostera

Les herbiers de Zostera sont généralement en mauvais état dans les eaux arctiques (Région I), la mer du Nord au sens large (Région II), les mers celtiques (Région III) et le Golfe de Gascogne et la côte ibérique (Région IV) en raison de l’impact négatif de pressions/menaces multiples.

Cependant, le profil des changements est mitigé au sein des différentes Régions OSPAR et/ou des pays, et dépend également de la période sur laquelle on se concentre, avec des déclins généraux sévères au cours du siècle dernier et un développement variable au cours de la dernière décennie.

Bien que la base de connaissances augmente grâce aux programmes de surveillance nationaux, par exemple en réponse aux directives européennes, il existe encore des lacunes importantes en matière de données et de connaissances et une surveillance inégale dans plusieurs Régions (en particulier dans la Région I et dans les parties méridionales de la Région IV), et les cartes des zostères sont généralement inexistantes. Il est donc difficile de tirer des conclusions au niveau régional.
Si les principales pressions sont bien connues, l'interaction de pressions multiples rend souvent difficile l'identification de la cause spécifique de la perte et du déclin.

Les impacts émergents du changement climatique, tels que l'assombrissement des côtes et la remise en suspension des sédiments, exacerbent le stress global sur les herbiers de Zostera et soulignent la nécessité de gérer d'autres facteurs de stress/menaces, tels que l'eutrophisation, le chalutage, le développement côtier, etc.

Il est plus important d'éviter les dommages et de protéger les herbiers de Zostera existants que de compter sur la restauration de l'habitat.

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